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Une ville, un bourg, un village ne sont pas la simple addition arithmétique de logements ou de constructions. Comment concilier le désir individuel de la maison et la nécessité de maîtriser l'organisation urbaine et son étalement, d'optimiser les infrastructures, les réseaux et les équipements collectifs, de favoriser le renouvellement urbain ou le développement durable ? Un constat s'impose, au-delà des considérations moralistes : l'expansion urbaine, dans les pays développés, marque le pas et ne suivra le même rythme qu'au 20è siècle. Et l'idéal type du pavillon ou de la villa isolée au milieu de son terrain est en crise : terrains de plus en plus rares et chers, clientèle moins solvable, déplacements individuels de plus en plus longs et coûteux...sans parler des pollutions et des nuisances environnementales directes ou indirectes.

Cet ouvrage est une contribution au débat sur les problématiques du logement dans les métropoles françaises. A partir du cas nantais, l'Institut Kervégan produit une réflexion qui place le citoyen au coeur du débat.
Comment concilier les désirs, les besoins et les capacités des habitants avec les nouvelles exigences qui s'imposent aux villes tant du point de vue environnemental que social ?
Des pistes émergent pour freiner l'étalement urbain et encourager plus de mixité urbaine. Et, même si le rêve du pavillon individuel est toujours dans les têtes, il est permis de penser que demain, on aura un autre regard sur le logement.

L'urbanisme traditionnel peine à appréhender des formes d'urbanisation aujourd'hui largement majoritaires en Europe : les territoires contemporains " d'entre-deux ni urbains ni ruraux. Ils posent question à ceux qui les analysent, les organisent ou s'y inscrivent. Cet ouvrage tire ses enseignements de l'un des plus représentatifs d'entre eux : la Belgique et le Brabant, ex-province autour de Bruxelles. Qualifier ce territoire au milieu de l'Europe, laborieuse couture entre les mondes latins, anglo-saxons et germains nécessitait non seulement une analyse critique des notions courantes (du rurbain à la città diffusa) mais aussi une relecture, multiscalaire, de l'histoire de sa formation. Basée sur la production d'une cartographie originale, depuis les grandes structures médiévales jusqu'aux formes contemporaines de l'habitat, elle fait apparaître des caractéristiques de polycentralité, de subsidiarité, de maillage, de pouvoir local, de villes en réseau par-delà les territoires, qui ne sont pas sans évoquer des modes de gouvernance en débat aujourd'hui. Ce terrain d'analyse mène ainsi à une réflexion méthodologique particulièrement fertile sur les territoires habités sans densité, renouvelant la manière de les appréhender. En replaçant la " ville diffuse dans sa complexité, ses spécificités et sa temporalité longue, cet ouvrage souhaite contribuer à une histoire large de l'urbanisation, irréductible à celle de l'urbanisme, et proposer une vision enrichie de la notion d'urbanité.

Cet ouvrage a pour ambition de présenter des formes d'habitat dense individualisé, qui concilient les aspirations des citoyens pour l'habitat individuel avec les préoccupations collectives de développer des formes d'habitat plus compactes et localisés au plus proche des équipements. Le Grenelle de l'environnement a fait le constat d'une consommation excessive et mal maîtrisée de la ressource foncière. L'objectif auquel doivent répondre les pouvoirs publics est de limiter au maximum l'étalement urbain, de réduire la consommation d'espace, l'artificialisation des terres et, en milieu déjà urbanisé, de favoriser une conception complètement renouvelée des quartiers, pour les rendre plus agréables et plus économes en énergie,

L’impression de chaos procurée par la suburbia et le mitage du paysage renvoient aux contours d’un territoire nouveau où s’imbriquent espaces ruraux et urbains. Désormais planétaires, les effets sur les modes d’urbanisation de ce « sprawl » ou étalement restaient à être analysés de manière circonstanciée. À travers des questions touchant aux infrastructures routières, aux centres commerciaux et aux lotissements pavillonnaires, David Mangin décrit la ville sectorisée, celle des enclaves privées, à laquelle il oppose la ville passante et métissée, celle du domaine public. Partant de l’observation du contexte français, il confronte la situation nationale aux phénomènes rencontrés au sein des villes asiatiques et s’interroge sur l’idée d’une importation d’un soit disant modèle américain.

"Face à l'étalement urbain, les CAUE ont choisi "d'explorer dans une approche constructive les constats critiques et les potentiels structurants de ces espaces", comme le souligne Emmanuel Brochard, directeur du CAUE du Loir-et-Cher. Ce hors série le fait avec des experts et des chercheurs reconnus (Martin Vannier, Frédéric Bonnet, Alain Bourdin, André Caron, Eric Charmes, Gilles Navarina, Thierry Vilmin, Jean-Louis Violeau ...), des élus de communes rurales ou périurbaines comme de grandes villes. Puis des professionnels de CAUE prennent la plume pour expliquer comment, avec les autres acteurs, dans des contextes parfois difficiles, ils ouvrent des pistes pour densifier des quartiers pavillonnaires, requalifier des zones d'activité, associer les habitants à l'évolution de leur cadre de vie, préparer un urbanisme durable...Un bel exercice de pédagogie pratique."Antoine Loubière.

Ce document présente le point de vue du CAUE 27 sur la question posée à l'issue du travail de recherche BIMBY (Build in my backyard). Il souhaite notamment attirer l'attention du lecteur sur la nécessité d'une approche globale de la densification d'un tissu pavillonnaire, mettre en exergue l'intérêt de la construction collective d'un projet partagé et proposer des évolutions en matière de pratiques professionnelles. Il énonce également les innovations relatives aux aspects juridiques, règlementaires et de gouvernance. Enfin, il retrace les éléments déteminants des quatre expérimentations menées.

Cette publication s'adresse aux maires et élus locaux de petites et moyennes communes, souvent désarmés, car peu équipés et peu entourés, pour conduire des projets d'aménagement respectueux des valeurs du développement durable. Elle leur soumet 18 propositions, accompagnées de témoignages de maires et de zooms sur des retours d'expérience. Ces propositions ne livrent aucune recette, mais relèvent d'une "culture du bon sens" permettant aux élus de s'interroger sur leur propre démarche, depuis le diagnostic en amont jusqu'aux objectifs du projet.

Ce dossier sur le lotissement "Les Coccinelles" à Sainte-Croix-aux-Mines a été réalisé à partir d'une visite de terrain et d'un déplacement du réseau Paysage et urbanisme durable, en octobre 2008. Il présente une opération d'urbanisme et d'architecture sur la requalification d'une friche ferroviaire en coeur de bourg pour accueillir de l'habitat individuel. Les élus y affirment une image contemporaine et dynamique. Outre le travail sur l'architecture, des réponses efficaces sont apportées sur l'économie de terrain et la densification, l'alternative à la maison standardisée, l'approche écologique et environnementale des aménagements et des constructions, l'ancrage dans les territoires géographique, historique, patrimonial, économique, social.

Afin d'engager concrètement une réflexion pour favoriser la production d'un habitat économe, un appel à idées a été lancé. L'objet de cet appel était de proposer, à partir de quatre sites situés dans quatre communes de l'agglomération, un schéma de composition urbaine, en fonction des divers contextes urbains et des différents enjeux attenant à ces sites. L'objectif était de présenter une forme d'habitat dense, respectueux de l'environnement, intégrant les besoins et les aspirations liés aux modes de vie actuels.