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Quel avenir pour l'agriculture périurbaine? A travers l'exemple d'Aubagne et de sa plaine de Beaudinard, l'objectif de l'ouvrage est de découvrir si les trois acteurs locaux principaux "les producteurs" (les agriculteurs), les institutions politiques (la commune et la communauté de communes) et les "usagers" (les habitants); en créant une base de solidarité multipolaire, sont capables d'inscrire l'agriculture périurbaine dans la durée et de permettre la poursuite de la constitution du territoire périurbain avec la composante agricole. A-t-elle été impulsée par les agriculteurs ou a-t-elle été imposée contre leur gré? Peut être est-elle aujourd'hui relayée par les habitants, par la pensée et/ ou par les actes?

"Les élus locaux sont face à un paradoxe : ils doivent à la fois répondre aux impératifs d'économie du foncier, de préservation des terres agricoles et naturelles, tout en permettant l'arrivée de populations nouvelles. Alors comment accueillir ces habitants tout en leur offrant un cadre de vie de qualité, en économisant le foncier et en respectant les enjeux environnementaux ? (...)
Réservoirs de foncier urbanisable, les territoires périurbains possèdent un fort potentiel d'évolution et de recomposition. Par ce guide de références, premier d'une série de publications destinées à accompagner les élu-e-s et technicien-ne-s qui les accompagnent dans la fabrique d'un urbanisme durable, le CAUE illustre au travers d'opérations d'aménagement en Midi toulousain des principes d'une conception urbaine conjuguant sobriété foncière et qualité du cadre de vie".

"Chaque acte de construction, que ce soit pour une clôture, un abri de jardin, une maison ou son extension, compte et participe à l'harmonie du paysage urbain. Au coeur de nos villes et villages, l'intérêt particulier et l'intérêt général doivent être conjugués pour créer le cadre de vie que nous y recherchons tous. Le CAUE des Bouches-Rhône et l'UDAP ont conçu 13 fiches-conseils, accompagnées d'un cahier pratique. Elles ont l'ambition d'aider chaque particulier à concilier les contingences de la vie contemporaine, la maîtrise de l'énergie et la qualité environnementale avec la valorisation et la préservation de nos paysages qui sont un "patrimoine commun de la nation".

Les réflexions portées sur les territoires urbains et périurbains ne peuvent être dissociées de celles menées sur les espaces agricoles et naturels. En effet il convient de porter un égal intérêt à l'ensemble du territoire, qu'il soit urbain ou rural, visant un rééquilibrage de valeurs entre les espaces bâtis et les espaces agricoles et naturels. Aujourd'hui, il ne faudrait plus opposer rural et urbain mais adopter une approche globale du territoire dans la protection, la gestion et l'aménagement des paysages.